Au cours de l’an dernier, les autorités bahreïnies ont retiré la nationalité à 133 Bahreïnis pour avoir critiqué le gouvernement sur les réseaux sociaux, a annoncé Human Rights Watch (HRW).
HRW a critiqué les actes répressifs des dirigeants bahreïnis contre les citoyens.
Dans ce contexte, Laila Matar représentante de HRW au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève a déclaré qu’au cours de l’an dernier, 133 Bahreïnis avaient été dénaturalisés par le régime.
« On s’inquiète du changement de Constitution par le Parlement bahreïni. Ce changement constitutionnel permettra aux cours martiales de juger les civils. On croit que les citoyens ne doivent pas être jugés aux tribunaux militaires ou civils, car c’est l’absence d’un jugement équitable qui pose problème », a-t-elle dit.
Auparavant, le Centre bahreïni des droits de l’homme a annoncé dans un communiqué que les responsables de Manama se servaient de la déchéance de la nationalité comme une arme pour punir les activistes, les opposants et les enfants.
Pour mémoire, le régime des Al-e Khalifa a déchu de sa nationalité le leader des chiites bahreïnis cheikh Issa Qassem, en juin 2016, et il cherche à l’expulser du pays mais le sit-in depuis 9 mois du peuple devant le domicile de cet éminent dignitaire chiite ne permet pas au régime d’atteindre son objectif funeste.