La plus haute instance judiciaire de la Corée du Sud a confirmé, vendredi 10 mars, la destitution de la présidente Park Geun-hye.
Emportée par un scandale de corruption, la désormais ex-présidente sud-coréenne a été limogée par la Cour constitutionnelle dont la présidente Lee Jung-mi a qualifié ses agissements d’«une grave atteinte» à la démocratie et à l’État de droit.
Cette décision fait de Park Geun-hye, la première présidente limogée dans l'histoire du pays.
Park Geun-hye sera désormais dépourvue de toute immunité judiciaire.
« Tout président doit user de son pouvoir dans le cadre de la Constitution et des lois et ses actes doivent être transparents. En ce qui concerne Park Geun-hye; elle a fait tout son possible pour camoufler les ingérences de Choi Soon-Sil dans les affaires de l’État », a affirmé Lee Jung-mi, présidente de la Cour constitutionnelle.
Le Parlement sud-coréen avait auparavant voté la procédure de destitution de Park Geun-hye; pourtant dès son annonce, de violentes manifestations ont éclaté près de la Cour constitutionnelle. D'où l'exigence de l'état d'alerte par Hwang Kyo-ahn, le président par intérim, surtout après l'intensification des émeutes qui se sont soldées par la mort de deux personnes.