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Corée du Sud: la Cour constitutionnelle confirme la destitution de la présidente

La présidente de la Cour constitutionnelle Lee Jung-mi (C) et sept autres décident de la destitution de Park Geun-hye, à la Cour constitutionnelle de Séoul, en Corée du Sud, le 10 mars 2017. ©Reuters

La plus haute instance judiciaire de la Corée du Sud a confirmé, vendredi 10 mars, la destitution de la présidente Park Geun-hye.

Emportée par un scandale de corruption, la désormais ex-présidente sud-coréenne a été limogée par la Cour constitutionnelle dont la présidente Lee Jung-mi a qualifié ses agissements d’«une grave atteinte» à la démocratie et à l’État de droit.

La présidente de la Cour constitutionnelle Lee Jung-mi, le 10 mars 2017. ©Reuters

Cette décision fait de Park Geun-hye, la première présidente limogée dans l'histoire du pays.

Park Geun-hye sera désormais dépourvue de toute immunité judiciaire.

« Tout président doit user de son pouvoir dans le cadre de la Constitution et des lois et ses actes doivent être transparents. En ce qui concerne Park Geun-hye; elle a fait tout son possible pour camoufler les ingérences de Choi Soon-Sil dans les affaires de l’État », a affirmé Lee Jung-mi, présidente de la Cour constitutionnelle.

Park Geun-hye, ex-présidente de la Corée du Sud, le 29 novembre 2016 à Séoul. ©AFP

 

Affrontements entre sympathisants de Park Geun-hye et les forces antiémeutes, le 10 mars 2017, à Séoul. ©Reuters

Le Parlement sud-coréen avait auparavant voté la procédure de destitution de Park Geun-hye; pourtant dès son annonce, de violentes manifestations ont éclaté près de la Cour constitutionnelle. D'où l'exigence de l'état d'alerte par Hwang Kyo-ahn, le président par intérim, surtout après l'intensification des émeutes qui se sont soldées par la mort de deux personnes. 

 

 

 

    

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV