Le Parlement du régime israélien a adopté, lundi 6 mars, une loi interdisant l’entrée aux territoires occupés des sympathisants de la campagne internationale BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions).
Cette loi interdit également la délivrance de visa ou le séjour permanent pour tout ressortissant étranger qui soutient le BDS ou qui travaille dans une société pro-BDS.
Dans un communiqué, la Knesset a annoncé que les demandes de boycotter Israël avaient multiplié ces dernières années.
« Le BDS est un nouveau front pour combattre Israël », ajoute le communiqué.
Pour les groupes de défense des droits de l’Homme, cette nouvelle loi israélienne révélera de plus en plus le vrai visage de ce régime auprès de la communauté internationale.
La campagne BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) a été formellement lancée en 2005 par 171 organisations non gouvernementales palestiniennes, avec pour mission d’imposer toute forme de boycotts et de sanctions contre le régime israélien afin de le contraindre à se soumettre aux lois internationales.
Cette campagne s’est vue rapidement élargir grâce à l’adhésion de milliers de personnes issues de toute couche sociale. Le BDS connaît également une hausse de popularité aux États-Unis, au Canada, en Norvège, au Danemark, en Roumanie, en Afrique du Sud, en Australie et au Royaume-Uni.
Israël a consacré, en 2016, un budget de 32 millions de dollars pour lutter contre ce mouvement.