A quelques semaines des élections présidentielles en France, le Président sortant, François Hollande qualifie la victoire de la candidate de l'extrême droite à la présidentielle française Marine Le Pen de « menace réelle ».
Affichant ses préoccupations face à la « menace » de la victoire de Marine Le Pen qui plane selon lui sur son pays, Hollande a insisté sur le fait que la France ne cédera pas à la « tentation de l'extrême droite. ».
Le chef de l'État français qui a accordé un entretien au Monde, incite les Français à ne pas se rallier au Front National.
« La menace existe » car « l'extrême droite n'a jamais été aussi haute depuis plus de 30 ans », a-t-il déclaré lors d'un entretien accordé à six journaux européens. « Mais la France ne cédera pas », poursuit François Hollande, lundi, à quelques heures d'un mini-sommet européen qui réunira les dirigeants français, allemand, italien et espagnol à Versailles en banlieue parisienne.
Hollande prend au sérieux une victoire de Marine Le Pen à la présidentielle.
« C'est l'objectif de tous les populistes, d'où qu'ils soient: quitter l'Europe, se fermer au monde et imaginer un avenir entouré de barrières de toutes sortes et de frontières défendues par des miradors », poursuit François Hollande, écrit l’AFP, dans une allusion à son homologue américain Donald Trump.
Ainsi, réagit le Président sortant français pour «ultime devoir», avant de quitter l'Elysée à la mi-mai, « de tout faire pour que la France ne se laisse pas être séduite par la sirène Le Pen, ni porter une si lourde responsabilité ».
Le chef de l'État français a, de même, accusé la Russie d’« utiliser les moyens pour influencer les opinions publiques ». Il évoque des procédés identiques à ceux de l'URSS. La Russie utilise tous les moyens pour influencer les opinions publiques, a insisté le Président sortant français, ajoutant que même si « ce n'est plus la même idéologie que du temps de l'URSS, [...] ce sont parfois les mêmes procédés, les technologies en plus ».
Cet entretien a été accordé aux quotidiens Le Monde, Süddeutsche Zeitung, La Stampa, La Vanguardia, The Guardian et Gazeta Wyborcza avant un mini-sommet européen qui réunira les dirigeants français, allemand, espagnol et italien lundi à Versailles.
AFP