Alors que les Républicains convoquent lundi un comité politique afin d'« évaluer la situation », le candidat LR a réuni dimanche à Paris une foule impressionnante sur la place du Trocadéro.
« Personne aujourd'hui ne peut m'empêcher d'être candidat, personne n'a le pouvoir de m'obliger à retirer ma candidature», a déclaré dimanche soir François Fillon au «20 heures» de France 2.
Se défendant d'être «autiste», il a assuré: « Ça ne veut pas dire que je ne discute pas, que je ne suis pas prêt à dialoguer, mais c'est ma décision.»
Interrogé sur un éventuel abandon, il a répondu «non», en expliquant: «Le retrait de ma candidature aboutirait à une impasse pour ma famille politique... Mon projet est toujours soutenu par une majorité d'électeurs de la droite et du centre »,
Il a évoqué «200 000 personnes» venues le soutenir au Trocadéro l'après-midi. Mais d'après la police, il y avait «entre 45 000 et 50 000» personnes. Fillon a fait un acte de contrition inédit en regrettant: « Je me retrouve à défendre mon honneur et celui de mon épouse alors que l'essentiel est pour vous comme pour moi de défendre notre pays.»
Le journal satirique Le Canard enchaîné a révélé, dans son édition du 1er février, que son épouse Penelope Fillon aurait touché 500.000 euros en tant qu'assistante parlementaire pendant 8 années.
Les Fillon ont qualifié ces nouvelles de rumeurs ayant pour objectif d'ébranler le statut du candidat LR à la présidentielle 2017.
Avec Le Figaro