La coalition internationale contre Daech en Irak et en Syrie a reconnu samedi avoir tué « au moins 220 » civils depuis le début de ses opérations militaires en 2014.
Mais des ONG en Irak et en Syrie l’accusent de sous-estimer le nombre des victimes civiles. Airwars, une ONG basée à Londres qui compile des données publiquement disponibles, estime le bilan à 2 463 morts au moins, rapporte l’AFP.
Les enquêtes diffusées par le Commandement central des États-Unis (CENTCOM), qui est responsable des opérations militaires américaines au Moyen-Orient, en Asie centrale et en Asie du Sud, ont conclu qu’au total, 21 personnes avaient été tuées et deux autres blessées dans neuf raids aériens entre le 14 novembre 2016 et le 14 janvier 2017.
Le bombardement le plus meurtrier date du 13 janvier. Il visait Mossoul, où 8 civils ont été tués.
Une autre enquête estime à 750 000, le nombre de civils bloqués dans l’ouest de Mossoul, qui est encerclé par Daech et où une offensive de grande ampleur est en cours pour reprendre la totalité de la ville.
Comme la majorité des frappes aériennes visent les régions assiégées par Daech, le véritable bilan des victimes et leur identification sont difficiles à établir. Le CENTCOM a affirmé qu’il ne pouvait pas confirmer tous les rapports sur le bilan des victimes civiles par des méthodes traditionnelles, comme le recueil de témoignages et l’investigation sur le lieu des attaques.