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Téhéran : les USA mal placés pour donner des leçons de droits de l’homme

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi. (Photo d’archives)

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, vient de déclarer que les États-Unis étaient mal placés pour juger du bon respect des droits de l’homme dans les autres pays.

Bahram Qassemi a réagi aujourd’hui, samedi 4 mars 2017, à la publication du rapport annuel des droits de l’homme du département de la Défense des États-Unis, dont une partie a été consacrée à l’Iran.

Qassemi a ainsi déclaré en réponse aux accusations portées à l’encontre de Téhéran dans ce rapport : « Le gouvernement américain, en raison de son passif très sombre en matière de droits de l’homme, que cela soit à l’intérieur du pays ou en dehors, n’est sincèrement pas en situation de pouvoir juger de la situation des droits de l’homme dans les autres pays. »

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a rappelé aussi qu’aucun organisme international n’avait octroyé un quelconque mandat en ce sens à l’administration américaine : « Le gouvernement américain n’est pas bien placé pour cela et il ne peut et ne doit en aucun cas croire être en droit de juger de la situation des droits de l’homme dans le monde, qui plus est, de manière unilatérale et politisée. »

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a en outre rappelé que les États-Unis avaient commis assez régulièrement des actions qui constituaient non seulement une violation de la souveraineté nationale des autres pays, mais aussi une violation évidente des droits de l’homme dans ces pays.

Il a rappelé à ce titre, le décret anti-migrants et anti-musulmans de Donald Trump qui a causé de multiples souffrances aux musulmans d’Amérique et d’ailleurs. 

Enfin Bahram Qassemi a indiqué : « En publiant de tels rapports, les États-Unis ne font rien de plus que de tenter de dissimuler les problèmes de droits de l’homme qui existent sur leur propre sol. L’administration américaine essaie aussi de détourner l’attention de la communauté internationale des soutiens qu’elle apporte à ses alliés régionaux, qui eux aussi ont des antécédents très noirs en matière de violation des droits de l’homme et de crimes de guerre, ce qui n’échappe aujourd’hui plus à personne. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV