Fin des régimes spéciaux de retraite, « grande loi » de moralisation de la vie publique, réforme de l’indemnisation chômage... Emmanuel Macron, accusé d’être trop vague dans ses propositions, a abattu jeudi ses cartes avec un programme d’inspiration social-libérale bâti entre « liberté » et « protection ».
Désormais favori des sondages pour emporter la présidentielle, le candidat d’"En Marche !" a présenté un document d’une trentaine de pages lors d’une conférence de presse jeudi matin au pavillon Gabriel, à un jet de pierre de l’Élysée.
« Nous réconcilions dans ce projet la liberté et la protection, c’est depuis le début un fil rouge », a affirmé M. Macron devant une foule de plus de 300 journalistes.
« Je suis le candidat des classes moyennes et des classes populaires », a-t-il également assuré, pour répliquer à Marine Le Pen qui l’accuse d’être le candidat des élites et du « mondialisme ».
S’il est élu, l’ancien collaborateur du président de la République a promis de s’engager sur six chantiers : réforme de l’école, « société du travail », modernisation de l’économie, sécurité, stratégie internationale et moralisation de la vie publique.
Le document présenté par le candidat sera tiré à huit millions d’exemplaires.
Avec AFP