« La priorité c’est mettre fin à la guerre en Syrie et non pas le remplacement des personnalités », a estimé le chef de la délégation de l’opposition syrienne, en qualifiant de « positives » les évolutions des négociations de paix.
Les opposants syriens au Caire ont renoncé à leur condition préalable réclamant la mise à l’écart du président syrien, Bachar al-Assad, a rapporté Farsnews.
« Il n’est pas exclu que le président Assad reste au pouvoir pendant la période de transition », a déclaré le chef de la délégation des opposants syriens au Caire, Jihad Makdassi.
Les opposants syriens présents au Caire sont d’avis que l’actuel gouvernement n’est pas capable à lui seul de réinstaurer la paix en Syrie, a indiqué Makdassi à l’agence de presse russe ITAR-TASS.
« Après la libération d’Alep, les options militaires en Syrie sont exclues », a-t-il assuré avant d’indiquer que les opposants armés jouissaient toujours d’une influence renforcée sur « le Haut Comité des négociations (HCN) » réuni à Riyad.
Makdassi a également déclaré que ce Comité croyait toujours à une solution politique et militaire.
Les composants du futur gouvernement syrien seront désignés par la voie électorale, a-t-il poursuivi avant de faire savoir que si les opposants étaient d’accord avec une solution politique et s’ils renonçaient à leur idéologie ils pourraient intégrer l’armée syrienne.
Il a affirmé que l’armée syrienne devait être conservée en tant qu’une instance. Il a qualifié de positif le processus des négociations sur la Syrie.
La coopération et la coordination entre les délégations participant aux négociations revêtent une importance cruciale, a-t-il conclu.