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Trump veut retirer les États-Unis du CDH

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une réunion du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, à Genève. ©UN.org

L’administration de Donald Trump compte retirer les États-Unis du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, accusé d’ailleurs par la Maison Blanche d’avoir un comportement partial envers Israël.

Le gouvernement américain envisage de retirer les États-Unis du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, un organisme accusé d'être partial envers Israël et critiqué pour avoir inclus des gouvernements violents, selon deux sources en contact régulier avec d'anciens responsables américains.

Aucun retrait immédiat n'est attendu avant la prochaine session du conseil, qui débutera lundi, mais les discussions sur l'abandon du conseil risquent d'alarmer les activistes internationaux qui craignent déjà que les États-Unis ne prennent une place plus restreinte sur les questions relatives aux droits humains sous la présidence de Donald Trump.

Ce sont le président Donald Trump, son secrétaire d’État Rex Tillerson ainsi que la nouvelle ambassadrice américaine à l’ONU Nikki Haley qui prendront la décision finale au sujet du retrait américain du CDH.

Lors d’une récente rencontre avec le personnel du ministère des Affaires étrangères, le secrétaire d’État Tillerson a mis en question l’efficacité du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

Les protecteurs d’Israël accusent le CDH d’avoir émis des résolutions critiques à l’égard de Tel-Aviv et d’être partial envers ce régime.

 

La soeur du Palestinien tué par Elor Azaria participe aux manifestations contre le verdict du tribunal.©AFP

 

Dans un exemple récent, le CDH a condamné « la peine de prison faible » contre un militaire israélien qui avait tué par balles un civil blessé palestinien, ce qui a suscité la colère des politiciens israéliens.

Elor Azaria accusé d’avoir tiré une balle dans la tête du blessé palestinien Abdel Fattah al-Sharif, a été condamné à 18 mois de prison.

" Une peine de 18 mois pour une violation des droits de l'homme aussi grave est inacceptable. Nous sommes profondément troublés par la peine trop clémente prononcée par le tribunal à l'encontre d’Elor Azaria ", a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat, Ravina Shamdasani, citée par l’AFP.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV