En France, la présidente du Front national a refusé de se présenter auprès de la police judiciaire dans le cadre d’une affaire d’emplois fictifs.
Marine Le Pen, accusée d’avoir financé les salaires élevés de l'un de ses gardes du corps et de la cheffe de cabinet par les contribuables européens, a refusé, vendredi 24 février, d’être entendue par la police judiciaire sous prétexte du contexte électoral.
Me Rodolphe Bosselut, avocat de Marine Le Pen, a déclaré, lors d’une interview avec Le Monde, que la candidate à la présidentielle n’entendait pas comparaître devant la police judiciaire avant le scrutin du juin.
« La justice n’est pas un pouvoir, c’est une autorité, a-t-elle alors dit. Elle ne doit pas venir perturber, pour une enquête qui pourrait se dérouler plus tard, qui aurait pu se dérouler avant la campagne présidentielle, car c’est un moment démocratique important, fondamental dans notre pays », a dit Marine Le Pen, citée par Le Monde.
Marine Le Pen, en tant que députée européenne, bénéficie d’une immunité judiciaire, mais celle-ci n’empêche pourtant pas la Justice de la poursuivre.