Selon Al-Mayadeen, des chasseurs du régime israélien ont bombardé tôt ce mercredi la banlieue de Damas.
Sputnik, qui rapporte cette information en se référant à des sources officieuses, affirme qu’à 3 heures du matin (heure locale), l’aviation israélienne a survolé à basse altitude la ville de Balbek et sa banlieue dans le sud du Liban et que ce serait à partir de l’espace aérien libanais qu’elle a procédé à des tirs de missiles contre les hauteurs du Qalamoun dans l’ouest de Damas.
Il y a trois mois, l’aviation israélienne a visé la banlieue de Damas depuis le ciel libanais. Elle a tiré un double missile contre la localité d’al-Saboura dans la banlieue occidentale de la capitale. Ces raids aériens qui, selon Israël, « visent des convois de transit d’armes de la Syrie vers le Liban », s’effectuent en réalité dans le strict objectif de remonter le moral aux terroristes en action dans le Golan et à Quneitra, soit des régions syriennes limitrophes du sud du Liban, à chaque fois que ceux-ci subissent de grosses pertes.
D’après Al-Mayadeen, la localité d’al-Nahla à l’ouest de Damas a été prise pour cible.
Dans un récent entretien, le secrétaire général du Hezbollah, en synergie avec le président libanais, a affirmé que le Liban se défendrait contre toute agression israélienne et que la « Résistance libanaise ne connaîtrait plus aucune ligne rouge » si Israël venait à prendre pour cible le Liban. Nasrallah entendait par là souligner « les capacités du Hezbollah » à prendre pour cible non seulement le port de Haïfa et ses usines d’ammoniac, mais aussi le réacteur nucléaire de Dimona.
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