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McCain à Riyad: les liens américano-turco-saoudiens renforcés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le roi saoudien Salman (D) rencontre le sénateur américain John McCain, le 21 février 2017, à Riyad. ©AFP

En visite à Riyad, capitale saoudienne, le sénateur républicain, John McCain a rencontré le roi saoudien, Salman ben Abdelaziz Al Saoud.

Le président du Comité des forces armées du Sénat des États-Unis, John McCain, est arrivé ce mardi 21 février à Riyad. Il avait rencontré la veille le président turc Recep Tayyip Erdogan à Ankara. 

Sans évoquer les détails de cette rencontre, l’Agence de presse officielle saoudienne SPA a précisé que les deux parties américano-saoudiennes avaient mis au point des relations entre Washington et Riyad.

Selon ce rapport, un certain nombre de responsables de haut rang saoudien, dont les ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur, étaient présents à cette assise.

La visite de McCain à Riyad a été effectuée deux jours avant le nouveau tour des négociations syro-syriennes de Genève.

Lors d’un tête à tête avec le président turc, McCain a estimé qu’une coalition entre les États-Unis et la Turquie était plus vitale que jamais, à cause du chaos sévissant en Europe et au Moyen-Orient.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan (D) serre la main au sénateur américain John McCain, lors de leur rencontre à Ankara, le 20 février 2017. ©AFP

McCain a également mis l'accent sur un travail en commun pour renforcer la stratégie d'alliance des États-Unis et de leurs partenaires, visant à contrer l’infiltration des ennemis, créer un équilibre favorable du pouvoir dans la région et ainsi vaincre rapidement Daech.

Depuis août 2016, la Turquie a dépêché des dizaines de chars et d’avions de combat vers des régions du nord syrien et commencé sa prétendue lutte contre Daech.

Depuis, la Turquie a critiqué la politique des États-Unis vis-à-vis de la Syrie. Ankara a reproché à Washington son opposition au plan turc censé établir des zones de sécurité sur le territoire syrien.  

« Recep Tayyip Erdogan estime qu’une proposition sur la création de zones de sécurité en Syrie et la reprise du contrôle de Raqqa devraient être prises en considération par Washington », a rappelé le sénateur républicain.

Pourtant, le président américain, Donald Trump a récemment annoncé qu’il accueillerait l’idée de zones de sécurité en Syrie.

Il est à noter que l’Arabie saoudite et la Turquie font partie des pays de la région qui ont mis à la disposition des terroristes opérant en Syrie des aides financières et militaires.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV