La sixième conférence internationale de soutien à l’Intifada palestinienne qui a commencé ses travaux ce mardi 21 février, avec le discours d’ouverture du Guide suprême de la Révolution islamique, s’est poursuivie jusqu'en fin d'après-midi, à Téhéran.
Lors de cette conférence, le secrétaire général du Jihad islamique en Palestine Ramadan Abdullah Shallah a rejeté toute idée de compromis avec le régime israélien, disant que les Palestiniens attendaient l’effondrement d’Israël.
« La cause palestinienne ne sera jamais oubliée et elle restera gravée dans l’esprit de tous les musulmans du monde entier. Les Palestiniens ont bien reçu le message d’appui du Guide suprême de la Révolution islamique. »
Ramadan Abdullah Shallah a souligné que la Résistance cherchait à se fortifier et qu’elle était déjà capable de contrer l’ennemi.
De son côté, le cheikh Naïm Qassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah, a déclaré que la Résistance avait réussi à freiner le régime israélien: « Toutes les solutions politiques, avancées jusqu’ici, allaient au profit de Tel-Aviv. La seule option qui existe pour la libération de la Palestine est la Résistance.»
Le président du Parlement libanais Nabih Berry a, pour sa part, souligné que l’expansion de la colonisation israélienne restait une forme manifeste du terrorisme d’État.
Il a ensuite évoqué le soutien indéfectible des États-Unis au régime israélien, appelant les pays musulmans à fermer leurs ambassades à Washington.
Nabih Berry a également demandé aux pays musulmans de parvenir à un consensus face à la cause palestinienne.
Pour sa part, la présidente du Parlement syrien, Hadiya Khalaf Abbas, croit que le règlement du conflit israélo-palestinien nécessite la mobilisation de tous les pays de la région. « Malheureusement, la plupart des pays de la région et un certain nombre des pays occidentaux soutiennent le terrorisme opérant en Syrie et nous, nous faisons face, aujourd’hui, à un ennemi extrêmement barbare, soutenu par les pays occidentaux et leurs alliés régionaux », a-t-elle indiqué.
Elle a précisé que Damas croyait en une solution politique et en la réconciliation nationale aux côtés de la Résistance.