« Du matériel lourd, y compris des chars et des véhicules de combat, d’une compagnie d’infanterie du premier bataillon de blindés de l’armée américaine, est arrivé lundi sur la base militaire de Tapa, en Estonie », a annoncé l’état-major des forces estoniennes de la défense, cité par Sputnik.
Des chars M1 A2 Abrams et des véhicules de combat d’infanterie Bradley faisaient partie de ce matériel lourd américain arrivé au nord de l’Estonie dans le cadre de nouvelles tentatives des États-Unis de faire face aux menaces potentielles russes.
Selon Reuters, dans le cadre du plan visant à renforcer leur présence militaire aux frontières russes, les soldats américains ont dépêché des unités et des armements supplémentaires en Estonie, dont quatre chars M1 A2 Abrams et quinze véhicules de combat d’infanterie Bradley.
Ces militaires américains récemment arrivés en Estonie participeront aussi au défilé de la journée de l’indépendance de l’Estonie, selon Edward Beecher, une des autorités militaires américaines.
Leur formation pour « les tirs spéciaux » commencera dans quelques jours, a ajouté ce haut militaire américain.
Selon la même source, ces unités militaires remplaceront la brigade des parachutistes déployés en septembre dernier en Estonie. Ces parachutistes se rendront ensuite dans la base permanente des États-Unis en Italie.
S’agissant de ces déplacements, le département américain de la Défense a déclaré dans un communiqué que cela entrait dans le cadre d’une nouvelle phase de l’opération Atlantic Resolve.
Selon ce communiqué, l’opération Atlantic Resolve s’inscrit dans le cadre des engagements des Américains définis pour la sécurité collective et pour une action commune avec les alliés otaniens pour la paix et la stabilité dans la région faces aux menaces potentielles russes.
Auparavant, le Pentagone avait annoncé que près de 4000 militaires de l’OTAN seraient déployés en Pologne, en Lituanie et en Estonie.
Selon le programme de l’OTAN, les forces militaires américaines s’installeront en Europe de l’Est, aux frontières russes, pour garantir la sécurité de leurs alliés au sein de l’OTAN face aux prétendues menaces russes.
