La douane américaine a demandé aux compagnies aériennes de laisser embarquer les passagers visés par le décret anti-migrants de Trump.
À la suite de la suspension ordonnée par le juge fédéral de Seattle du décret anti-migrants promulgué par Trump, le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis a déclaré ce samedi 4 février que tous les passagers interdits pourraient néanmoins entrer aux États-Unis. Ledit décret interdit aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane d’entrer sur le sol américain.
« Les ressortissants d’aucun de ces pays n’ont agressé le sol américain », a indiqué Robart, en rappelant que Washington avait décidé d’interdire aux ressortissants iraniens, syriens, irakiens, libyens, yéménites, somaliens et soudanais l’entrée aux États-Unis sous le prétexte des attentats du 11 septembre 2001.
Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis a assuré aux compagnies aériennes qu’elles pouvaient laisser embarquer les passagers de ces 7 pays et les réfugiés qui avaient été touchés par l’interdiction d’entrée aux États-Unis décrétée par Trump.
Les compagnies Air France, Qatar Airways, Lufthansa, Turkish Airlines et Iberia ont été les premières à annoncer qu’elles accepteraient de nouveau les passagers interdits.
Sur sa page Twitter, Trump a qualifié de ridicule la décision du juge fédéral de Seattle, James Robart, en annonçant avoir l’intention de déposer une injonction d’urgence pour faire appliquer le décret et annuler la décision du juge.
La Maison-Blanche a par la suite émis un communiqué pour confirmer qu'elle entendait déposer une injonction d’urgence.