L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Danny Danon, a tenté de minimiser le reproche de la Maison-Blanche sur la construction de nouvelles colonies israéliennes.
Le porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer, a émis hier, jeudi 2 février, un communiqué pour dire : « Si nous ne pensons pas que l’existence des colonies soit un obstacle à la paix, la construction de nouvelles colonies ou l’expansion des colonies existantes au-delà de leurs limites actuelles pourrait ne pas aider à la réalisation de cet objectif. »
Danon vient de déclarer dans une interview accordée à Radio Israel que les propos de Spicer ne montraient pas eo ipso un changement de politique de Trump vis-à-vis d’Israël et que la position américaine sur les colonies israéliennes serait fixée après la rencontre entre Netanyahu et Trump prévue dans deux semaines.
Cela fait seulement deux semaines que Donald Trump est à la Maison-Blanche et Israël a déjà annoncé la construction de quelque 6 000 nouveaux logements dans les colonies existantes, attirant ainsi de nouveau des réprimandes de la communauté internationale et de la Maison-Blanche depuis jeudi soir, une Maison-Blanche qui, rappelons-le, accueillera le Premier ministre du régime israélien le 25 février.
La position ambiguë de la Maison-Blanche envers Israël et ses plans de colonisation a rendu ce régime plus audacieux et décomplexé qu’auparavant.
Trump avait promis son soutien à Israël lors de sa campagne à la présidentielle américaine. Il avait même écrit quelques jours avant son investiture, un message à l’adresse du « grand ami des États-Unis » qui disait : « Israël, reste fort, le 20 janvier [le jour de l’investiture, NDLR] arrive bientôt ! »
