En changeant subitement d’avis sur la colonisation israélienne, la Maison-Blanche a estimé que l’expansion des colonies israéliennes en Palestine occupée pourrait ne pas favoriser la paix entre Israël et les Palestiniens.
« Si nous ne pensons pas que l’existence des colonies soit un obstacle à la paix, la construction de nouvelles colonies ou l’expansion des colonies existantes au-delà de leurs limites actuelles pourrait ne pas aider à la réalisation de cet objectif », a déclaré la Maison-Blanche dans un communiqué cité par le journal français La Tribune.
Ce communiqué avait été émis deux semaines avant la visite à Washington du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, et sa rencontre avec le président américain, Donald Trump.
Le nouveau président républicain s’est montré moins critique que son prédécesseur démocrate, Barack Obama, envers la construction de nouveaux logements dans les territoires palestiniens occupés.
Obama avait à maintes reprises critiqué la colonisation menée par le régime d’Israël en Palestine occupée, la qualifiant de dépourvue de légitimité et y voyant un obstacle à la paix.
Le récent communiqué de la Maison-Blanche semble refléter une inflexion de la position de Washington envers la colonisation.
En effet, l’extrême droite israélienne espérait un feu vert inconditionnel de Trump à la colonisation dans les territoires occupés en Cisjordanie et dans la ville de Qods-Est, occupée en 1967 par Tel-Aviv lors de la guerre de 6 jours.
Depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis, Tel-Aviv a accéléré la colonisation dans les territoires occupés palestiniens. Israël a déclaré mercredi qu’il avait l’intention de construire pour la première fois depuis la fin des années 1990 des colonies en Cisjordanie occupée.
Ce régime avait annoncé la semaine dernière qu’il envisageait de construite 2 500 nouvelles unités résidentielles en Cisjordanie.
