Face à de nombreuses critiques la visant de toute part, la Première ministre britannique Theresa May a fini par qualifier de "divisionniste et erronée" la politique anti-immigration du président américain Donald Trump.
C'est pourtant une réponse tardive aux appels de ses détracteurs à se prononcer sur le décret anti-migration de Trump interdisant l'entrée aux États-Unis des ressortissants de sept pays majoritairement musulmans (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen) et ordonnant la construction d'un mur à la frontière américano-mexicaine.
Tout a commencé avec son déplacement à la Maison Blanche où Theresa May a remis une invitation officielle au nouveau président américain à se rendre au Royaume-Uni. Cette démarche avait provoqué une première vague de protestation des Britanniques.
Les contestataires ont signé une pétition en ligne sur le site du Parlement britannique, demandant à Theresa May de retirer cette invitation. Par la suite, la consternation a pris de l'ampleur après que Trump a décrété l'interdiction d'entrée sur le sol américain des ressortissants de certains pays musulmans.
Ladite pétition a reçu plus de 1,7 million de signatures, lundi 30 janvier, en fin d'après-midi.