Le brigadier général Hossein Salami, commandant adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a affirmé qu’en matière de système de guidage de missiles balistiques vers une cible mobile, l’Iran faisait partie des rares pays à avoir accès à cette technologie.
Devant des journalistes, Hossein Salami a évoqué l’intérêt que portait le CGRI au secteur de recherche et de développement. « Nos ennemis usent d’une tactique et d’une technique spéciales. Face à eux, nous devons faire preuve d’ingéniosité et d’une grande innovation… c’est ce qui a permis la victoire des combattants de la Défense sacrée (guerre Iran-Irak, NDLR) », a-t-il déclaré.
« Pour maintenir les valeurs de la Révolution, il faut employer les acquis de la science et de la recherche. Puisqu’aucun ennemi ne donne à son adversaire les clés de sa défaillance, le CGRI doit dominer toutes les tactiques et techniques de défense », a-t-il précisé.
Le CGRI est aujourd’hui détenteur d’un savoir intéressant en matière de drones, de guerre électronique, de cyberattaques et de missiles balistiques. Les techniques employées par la Société de construction Khatam sont les fruits des activités du CGRI. « Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique maîtrise aussi bien la technique que les sciences humaines, d’où l’université de l’Imam Hossein », a indiqué le brigadier général Salami.
En ce qui concerne la production de missiles balistiques capables de toucher une cible mobile, il a fait savoir que « l’Iran fait partie des rares pays à avoir accès à cette technologie ».
