Bahram Qassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a réagi aux propos jugés « irréfléchis » et « indignes » de la secrétaire d’État pour le Commonwealth et l’ONU, à la réunion de la Chambre des Lords.
« Nous condamnons les propos fallacieux, irréfléchis, provocateurs, interventionnistes et fondés sur des sources non officielles de Mme Joyce Anelay, la ministre des Affaires étrangères et du Commonwealth, prononcés au sein de la Chambre des Lords, sur ce qu’elle croit être les droits de l’homme en Iran », a rétorqué M. Qassemi avant d’ajouter :
« Il est surprenant d’entendre parler de respect des droits de l’homme une autorité d’un pays comme le Royaume-Uni dont les antécédents en la matière sont obscurs. »
Pour M. Qassemi, ce genre de faux pas affecte l’atmosphère propice à la promotion des relations bilatérales : « La République islamique d’Iran est d’avis que l’instrumentalisation du sujet des droits de l’homme pour faire pression sur les pays autonomes est une méthode désuète et inefficace. Cette intervention des autorités britanniques dans les affaires internes d’autrui cause problème puisque les antécédents du Royaume-Uni en matière des droits de l’homme sont entachés. »
En ce qui concerne les allégations des autorités britanniques quant à l’arrestation des citoyens iraniens, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères les a qualifiées d’infondées et interventionnistes. Il a rappelé que la Justice iranienne était une instance indépendante qui étudie cas par cas les dossiers, en se fondant sur les preuves et les lois.