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Damas accuse la délégation des groupes armés de saper les négociations

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La délégation des groupes armés à Astana, dirigée par le terroriste, Mohammad Allouche (au centre)©Al Manar

La première journée de négociations syro-syriennes s’est déroulée dans un climat tendu à Astana, capitale kazakhe. 

Négociations de paix syro-syriennes à Astana : Bachar al-Jaafari accuse l’autre partie de refuser le dialogue. ©Mehr News

Le négociateur en chef du gouvernement syrien accuse les représentants des groupes armés de saper les pourparlers en cours à Astana.

Cité par Al-Mayadeen, le négociateur en chef du gouvernement syrien, Bachar al-Jaafari, a accusé la délégation des groupes armés de défendre le groupe terroriste Front al-Nosra au lieu de respecter les accords signés. Al-Nosra est le groupe terroriste que soutient l’Arabie saoudite. 

Les deux parties ne sont pas encore parvenues à s’entendre sur un ordre du jour commun.

S’exprimant à l’issue de la première séance des négociations, Bachar al-Jaafari a qualifié de « bonne » la réunion, ajoutant que les pourparlers d’Astana étaient un événement important pour préparer le règlement politique du conflit syrien.

Le représentant du gouvernement syrien aux négociations d’Astana a jugé « non diplomatique » le fait que les représentants des groupes armés aient quitté la salle de réunion.

Bachar al-Jaafari a de plus estimé que les déclarations du chef de la délégation des groupes armés en soutien aux crimes de guerre commis par le Front al-Nosra étaient des « provocations minables ».

Bachar al-Jaafari a insisté sur la position de Damas, qui est de faire avancer les négociations de paix et non de les torpiller ou de les faire échouer comme le tentent certains acteurs qui agissent en conformité avec un scénario prémédité.

Pour le négociateur en chef du gouvernement syrien, le manque d’expérience de l’autre partie dans les négociations et l’envoi de représentants maladroits sont des mesures délibérées qui visent à saper les pourparlers. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV