Le royaume jordanien, qui partage des frontières avec l’Irak et la Syrie, s’inquiète de la pénétration des terroristes de Daech.
Le commandement des forces de la garde frontalière jordanienne a annoncé que les forces de l’armée du pays avaient été déployées sur les frontières communes de la Jordanie avec l’Irak et la Syrie afin de couper court à une infiltration de Daech.
L’armée jordanienne a affirmé avoir mobilisé la moitié de ses effectifs et équipements sur les frontières conjointes du pays avec l’Irak et la Syrie.
Le colonel Sami Kafawin, commandant des forces de la garde frontalière jordanienne, a affirmé que ces effectifs avaient été dépêchés sur les frontières communes du nord et du nord-est afin de raffermir leur position et d’endiguer la fuite des terroristes depuis les territoires syrien et irakien vers la Jordanie.
« Simultanément à l’intensification des attaques contre Daech en Irak et en Syrie certains terroristes de Daech se dirigeraient vers les frontières jordaniennes », a-t-il prévenu.
Il a ajouté que des rapports des services de renseignement montraient qu’une nouvelle vague des terroristes se ruerait depuis le Sud syrien vers la Jordanie.
Il a fait part de la disposition des forces jordaniennes à tenir tête à toutes les menaces découlant du début des opérations de libération de la ville syrienne de Raqqa.
La Jordanie s’inquiète sérieusement de la pénétration des terroristes à l’intérieur de ses frontières.
Le 18 décembre 2016, des hommes armés ont attaqué Karak, connue pour sa citadelle croisée du XIIe siècle. Des forces jordaniennes et des touristes ont été tués dans cette attaque.
Après deux jours d’affrontements, les forces jordaniennes ont pu abattre ces terroristes.