Selon Al-Manar, le mouvement de résistance libanais, le Hezbollah, a condamné par communiqué l’exécution de trois opposants au régime de Bahreïn et l’a qualifiée de « crime ».
Soutenu par les ONG, le communiqué indique que ces exécutions « dépassent le cadre de la loi » et que « leur responsabilité revient au régime de Bahreïn, aux régimes arabes et aux États occidentaux ».
Le Hezbollah s’est dit déçu de l’indifférence de certains États. « Le silence des États arabes et du monde face aux crimes et à la complicité des médias qui mettent en sourdine le massacre des civils et la transgression de leurs droits par le régime, mérite d’être condamnés », a-t-il ajouté.
Le Hezbollah a appelé les « personnes libres » à conjuguer leurs voix pour dénoncer la répression du peuple bahreïni, les crimes du régime et les faire connaître au monde entier. Il a averti que cette répression aurait de graves répercussions : « Il est évident que les exécutions font voler en éclats tous les espoirs d’un règlement politique à la crise à Bahreïn et assombrissent l’avenir du pays. »
La Cour d’appel de Bahreïn a condamné à la peine de mort, le 9 janvier dernier, les trois accusés du meurtre de plusieurs policiers et d’un officier émirati, décédés dans une explosion. Leur exécution a eu lieu ce dimanche matin.
C’est en mars 2014 qu’ils avaient été accusés d’implication dans une explosion, dans un village près de Manama.