« Mon fils (Ali al-Sankis) et les deux autres, Abbas al-Samea et Sami Mshaima, étaient innocents. Mon message adressé au monde entier est que leur exécution a été soudaine et a choqué le peuple bahreïni », a déclaré ce dimanche à la chaîne bahreïnie LuaLua TV le père d’Ali Sankis.
« Lors de ma dernière rencontre avec mon fils, il a affirmé qu’il était innocent. Je demande à tous les juristes du monde de nous apporter leur soutien », a-t-il poursuivi en précisant que l’exécution de ces trois personnes n’avait pas eu lieu dans le cadre de la loi.
La sœur d’Ali Sankis a tenu le régime des Al-e Khalifa pour responsable de la mort de son frère innocent.
« On nous a menacés que l’on ne nous autoriserait pas à laver cérémonieusement la dépouille des martyrs si nous filmions la scène », a-t-elle ajouté.