Sans aucune considération pour les appels de la communauté internationale, le gouvernement bahreïni a exécuté ce matin, dimanche 15 janvier 2017, trois jeunes accusés du prétendu meurtre d’un policier d’origine émiratie.
L’Iran a vivement condamné le crime du régime de Manama, qui a exécuté ce dimanche matin Ali Abdulshaheed al-Sankis, Sami Mirza Mshaima’ et Abbas Jamil Taher Mhammad al-Samea.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a déclaré : « Avec une nouvelle action irréfléchie, le royaume bahreïni a montré une fois de plus qu’il ne cherchait pas à résoudre de manière pacifique la crise et à trouver une issue de sortie. »
Qassemi a ajouté : « Il est désolant qu’en dépit du fait que le peuple bahreïni, ses leaders politiques et religieux et la communauté internationale ne cessent d’appeler à des échanges pour résoudre la crise, le gouvernement bahreïni, lui, ne fasse qu’intensifier les mesures sécuritaires, augmenter la pression sur les leaders de l’opposition et exécuter des prisonniers politiques. Tout ceci ferme les voies de sortie de crise et conduit le pays vers une fermeture politique complète ».
Le Hezbollah libanais a également condamné cette exécution et a tenu pour seul responsable le gouvernement bahreïni. Dans son communiqué d’aujourd’hui, le Hezbollah dénonce aussi le silence des gouvernements arabes et de la communauté internationale en ajoutant que les médias [arabes et occidentaux] ont accompagné le gouvernement bahreïni dans l’écrasement de la dignité du peuple de ce pays.
Aujourd’hui, dimanche 15 janvier 2017, un communiqué d’Amnesty International a lui aussi condamné sévèrement l’exécution des jeunes Bahreïnis.