La Russie reste droite dans ses bottes ; en dépit de l'annonce par le ministre turc des Affaires étrangères de l'invitation de Washington à la réunion d'Astana, Moscou a démenti cette information disant que l'Iran doit aussi mettre son sceau sur cette invitation.
Selon l'agence de presse iranienne Fars News, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, avait fait part ces derniers jours, pour la deuxième fois, de l'invitation des États-Unis à la réunion du 23 janvier à Astana.
Vendredi soir, le porte-parole du département d'État américain a rejeté les déclarations du chef de la diplomatie turque, disant que Washington n'avait reçu aucune invitation.
Une source russe a confié à Interfax que la Russie, l'Iran et la Turquie publieraient un communiqué commun sur leurs décisions d'inviter des pays aux négociations d'Astana.
Le ministère iranien des Affaires étrangères ne s'est pas encore exprimé sur la présence ou l'absence des Américains aux pourparlers de paix sur la Syrie.
Le ministre iranien de la Défense Hossein Dehqan a fait part de l'opposition de Téhéran à la présence de Riyad aux négociations d'Astana, il y a quelques jours.