Sous pression du chef de l’Agence nationale de renseignement (MIT) de la Turquie, Hakan Fidan, les opposants armés syriens ont enfin admis de prendre part à la réunion d’Astana axée sur les négociations de paix pour la Syrie.
Une source liée aux opposants syriens a confié à la chaîne Sky News que certains dirigeants des groupes militaires politiques insistaient sur le fait qu’avant le lancement des pourparlers, une trêve globale soit établie dans toute la Syrie notamment à Wadi Barada, à la Ghouta orientale, à Beit Jin et al-Waer.
Selon elle, ils ont cédé finalement à la pression du chef du MIT qui leur a promis d’examiner l’établissement de la trêve, lors des négociations à Astana.
Hakan Fidan a dit aux dirigeants des opposants armés que toute précondition serait au détriment des opposants et du peuple syrien.
S'agissant de la condition posée par les opposants sur la présence des représentants de "la coalition nationale syrienne" et du "Haut Conseil des négociations" (HCN) au sein de l'équipe négociatrice de l'opposition, la Turquie y a opposé une fin de non-recevoir et affirmé que la Russie s'y opposait également.
Les autorités turques ont dit aux dirigeants de l'opposition armée syrienne que seuls les commandants militaires et les représentants des groupes armés pourraient participer à la réunion d'Astana; car les négociations seront, tout d'abord, axées sur la trêve, puis sur la reconstruction de l'armée syrienne, ce qui exige la présence des commandants militaires.