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USA: le Sénat ouvre une enquête sur le piratage russe

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Congrès des États-Unis. ©Flickr

Les sénateurs américains ont ouvert une enquête sur l’espionnage russe, en disant que les rapports des principaux responsables du renseignement américain sur l’interférence de Moscou dans les élections présidentielles du 8 novembre 2016 et son éventuel lien avec les partis politiques américains s’avéraient inquiétants.

Cette enquête soutenue par des sénateurs démocrates et républicains à la commission du renseignement du Sénat pourrait aboutir à l’interrogatoire des membres des gouvernements sortant et élu des États-Unis.

Les agences américaines de renseignement prétendent que le président russe, Vladimir Poutine, a ordonné discrètement l’ingérence dans le processus du scrutin présidentiel américain en vue de soutenir Donald Trump et de porter atteinte à sa rivale démocrate Hillary Clinton.

Chef du renseignement national américain James Clapper. (Archives)

 

Le rapport du chef du renseignement national américain, James Clapper, publié début janvier, prétend que les Russes avaient piraté les ordinateurs du Parti démocrate et révélé des informations controversées sur Hillary Clinton pour la discréditer auprès de l’opinion publique américaine. James Clapper a poursuivi que la Russie avait délibérément cherché à interférer dans l’élection présidentielle américaine, notamment en volant des emails au Parti démocrate, des documents ensuite publiés par le site WikiLeaks.

Les services de renseignement extérieur britanniques (MI6) ont, pour leur part, publié des documents sur les relations étroites entre la campagne de Trump et le gouvernement russe, prétendant que Moscou disposait de vidéos sur le délit de mœurs du président américain élu en Russie.

Les autorités américaines avaient également accusé le hacker Guccifer 2.0 de coopération avec le gouvernement russe afin de pirater les informations sur les élections américaines.

Et ce, alors que le hacker a balayé d’un revers de la main les accusations des services de renseignement américains. « Les services de renseignement américains ont récemment publié quelques rapports sur mes liens présumés avec la Russie. Je tiens à mettre les choses au clair : ces accusations relèvent du domaine de la spéculation », a écrit le hacker dans son blogue, cité par Sputnik.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV