À la suite d’une attaque au missile d’Israël contre un aéroport militaire basé dans la périphérie de Damas, le 13 janvier 2017, la Syrie a appelé la communauté internationale à réagir à cette agression.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a adressé ce vendredi 13 janvier 2017 deux messages séparés à l’attention du Conseil de sécurité de l’ONU et du secrétaire général de cette instance, afin de condamner l’attaque israélienne contre l’aéroport de Mazzah, situé dans le sud-ouest de Damas, capitale du pays.
Selon le ministère syrien des Affaires étrangères, cette agression du régime israélien est survenue dans la foulée d’une série d’agressions israéliennes ayant éclaté depuis le début de la crise secouant la Syrie.
Et le ministère de poursuivre : « Ces agressions sont planifiées à l’aide des appareils de renseignement et d’espionnage israéliens, français, britanniques, américains et de leurs mercenaires déployés en Arabie, en Turquie et au Qatar. Le régime israélien et ses protecteurs cherchent en fait à anéantir l’indépendance et la souveraineté syriennes afin de faire main basse sur ce pays ainsi que sur la région ».
Dans une autre partie de ce message, le ministère souligne que les agressions israéliennes, qui coïncident avec les échecs subis par des groupes terroristes dans le nord, le centre et le sud de la Syrie, s’étaient produites une fois que des terroristes du Front al-Nosra (rebaptisé Fatah al-Cham) et de ses alliés eurent été expulsés du secteur est d’Alep et que des terroristes avaient déposé leurs armes dans la banlieue de Damas et des régions comme Khan Chih, Quneitra et Daraa, précise la lettre.
Dans ce message, l’accent a été mis sur les victoires de l’armée régulière syrienne qui ont brisé les rêves d’Israël, de ses alliés occidentaux et de ses mercenaires. Selon ce message, la révélation du rôle d’Israël en soutien aux terroristes exige une réaction immédiate de la communauté internationale, de l’ONU et du Conseil de sécurité en vue de traduire devant la justice le régime de Tel-Aviv et de contraindre les responsables israéliens à ne pas reproduire ces agressions.