Le Kremlin a réagi ce mercredi 11 janvier aux accusations des agences de renseignement des États-Unis, en disant que la Russie ne possédait pas de « dossiers compromettants » sur le président élu Donald Trump.
Moscou a dénoncé les accusations des chefs du renseignement américain comme étant une « falsification totale » destinée à saper les relations entre la Russie et les États-Unis.
« Le Kremlin ne possède pas de “kompromat” sur Donald Trump. Il s’agit d’une fausse information, une fabrication, un non-sens intégral », a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il a également ajouté que les services russes n’avaient pas d’informations compromettantes sur la rivale de Donald Trump dans la course à la présidentielle, Hillary Clinton.
« La fabrication de tels mensonges est une tentative évidente de faire du tort à nos relations bilatérales » avant l’investiture de Donald Trump, favorable à un rapprochement avec Moscou, a poursuivi Dmitri Peskov cité par l’AFP.
BuzzFeed, un site américain, a mis en ligne la lettre d’un ancien agent du service de contre-espionnage britannique qui donne des détails sur la relation entre Trump et Moscou et estime que le soutien de la Russie au président élu américain datait d’au moins 5 ans. Il affirme que la Russie « alimentait » les informations de Trump sur ses adversaires, dont Hillary Clinton.