La Cour d’appel de Bahreïn a confirmé lundi la peine de mort requise contre trois personnes accusées d’avoir tué trois policiers dans une attaque menée en mars 2014 dans un village près de Manama.
Plusieurs policiers, dont un officier émirati, avaient été tués dans cet attentat à la bombe.
Bahreïn est depuis février 2011 le théâtre d’une révolution populaire contre le régime despotique des Al-e Khalifa.
Depuis, les opposants bahreïnis organisent des manifestations et des rassemblements de protestation, tous pacifiques, pour réclamer la liberté, la justice, l’égalité, la fin de la discrimination et la mise en place d’un ordre démocratique élu.
Aujourd’hui, les soi-disant défenseurs des droits de l’homme et de la démocratie n’appellent pas le roi de Bahreïn à démissionner et ne reçoivent pas les opposants bahreïnis. Au contraire, l’intervention militaire, dès le début de la contestation, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, pays voisins, est tacitement approuvée par les Européens et les Américains. Cette répression complice contre les aspirations légitimes du peuple bahreïni se poursuit en recourant à la violence, qui va de diverses peines de prison jusqu’à la déchéance de nationalité et la peine de mort en montant de faux dossiers et en proférant des accusations infondées contre tout activiste civique ou politique.