Dans un nouveau rapport, Amnesty International a accusé les Hachd al-Chaabi d’avoir commis des crimes de guerre. Ahmed al-Assadi, porte-parole des Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi), a qualifié ce rapport de pure calomnie et a appelé le ministère irakien des Affaires étrangères à réagir.
En ce moment, les Unités de mobilisation populaire se préparent à lancer leur sixième opération pour libérer l’ouest de Mossoul, a annoncé Ahmed al-Assadi, avant de revenir sur le dernier rapport d’Amnesty International, qui a porté des accusations graves à l’encontre de ce mouvement de résistance irakien.
Ce rapport exige que le gouvernement irakien et les pays fournissant des armes à l’Irak établissent des règles plus strictes en matière de transfert, de stockage et de distribution des armes, de sorte à éviter que celles-ci ne tombent entre les mains des milices, qui s’en servent, prétend Amnesty International, pour commettre des crimes de guerre.
En rappelant que les Hachd al-Chaabi avaient jusqu’à présent fait preuve de dévouement et de sacrifice en offrant leur vie pour combattre le terrorisme, Ahmed al-Assadi a appelé les médias à la plus grande vigilance dans la diffusion d’informations de nature sécuritaire et leur a demandé de rester à l’affût pour identifier les personnes qui, sur les réseaux sociaux, font de la publicité pour l’ennemi.
Par ailleurs, il a précisé que ces forces attendaient le signal du Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, pour pénétrer dans le centre-ville de Mossoul.