Les autorités syriennes préparent une plainte contre l’ancien président tunisien, Moncef Marzouki, et certains responsables de sécurité, accusés d'avoir expédié des jeunes tunisiens en Syrie, pour une mission barbare aux côtés de Daech.
Selon le journal électronique tunisien Al Jarida citant le président du Centre syrien de renseignements contre le terrorisme et le crime organisé, Hatam al-Yahyavi, Damas est en train de collecter des preuves et des documents sur l’implication de certaines autorités tunisiennes dans l’exportation de terroristes vers la Syrie.
Al-Yahyavi a déclaré que son Centre assisterait le gouvernement syrien pour compléter le dossier en vue d’une saisie de la Cour pénale internationale (CPI) contre l’ancien président tunisien, au nom du chapitre 178 du droit international, qui permet l’émission d’un mandat d’arrêt contre un chef d’État ou un président ayant facilité les crimes et les actes terroristes dans d’autres pays ou ayant favorisé l’infiltration de ses ressortissants dans d’autre pays à des fins criminelles.