Le responsable des relations publiques du Corps des Gardiens de la Révolution islamique a souligné que le front de la Résistance avait pour mission de faire préserver l’intégrité territoriale de la Syrie.
Rappelant la résistance de cinq ans de l’armée syrienne face aux terroristes, le général de brigade Ramezan Sharif a déclaré que l’armée, la nation et le gouvernement syriens avaient fait preuve d’une persévérance exemplaire après cinq ans de combats contre les terroristes, et ce, pour faire respecter l’intégrité territoriale de la Syrie et éviter son démembrement.
« La politique officielle de la République islamique d’Iran et celle de la Russie consistent, jusqu’ici, à défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie. Ça, c’est un fait indéniable ».
Le responsable des relations publiques du CGRI a dénoncé les efforts inlassables des médias hostiles à la Syrie visant à défigurer les réalités, à amoindrir la portée des acquis de l’axe de la Résistance. Le général iranien est revenu sur le plan "autonomiste" qui circule dans certains milieux et qui veut donner davantage d'autonomie à certaines régions syriennes :
« C'est à l'État syrien de décider d’élargir les prérogatives de certaines régions de la Syrie, mais la partition de la Syrie et la formation de nouveaux États contredisent sans nul doute la volonté de l’armée syrienne qui s'est, depuis cinq ans, investie à fond dans une guerre acharnée contre les terroristes ».
Le général de brigade Ramezan Sharif s’est ensuite attardé sur le soutien de l’Arabie saoudite et du Qatar aux terroristes en Syrie.
« Le Qatar et l’Arabie saoudite ont, entre autres, fourni un soutien logistique, financier et médiatique constant et tous azimuts aux groupes qui ont massacré un grand nombre de civils en Syrie. D’où l’opposition de la nation syrienne à la participation de tels pays aux négociations pour la paix ».
Par la voix de son ministre de la Défense, l'Iran a aussi fait part de sa ferme opposition à la présence de Riyad aux pourparlers d'Astana où les parties belligérantes en Syrie devront négocier un compromis.
Interrogé pour savoir si la Turquie est autorisée à faire partie des négociations sur la Syrie, le général de brigade iranien a répondu qu’Ankara pourrait avoir un rôle dans le règlement de la crise en Syrie à condition qu’il revienne sur ses positions passées, qu’il renonce à sa politique divisionniste et qu’il respecte le gouvernement légal syrien au pouvoir.