« La signature de l’accord de cessez-le-feu montre que nous ne doutons pas de notre victoire définitive vis-à-vis des terroristes », a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères.
A l’antenne de la télévision d’Etat syrien, Walid al-Mouallem, ministre syrien des Affaires étrangères, a déclaré que l’accord de cessez-le-feu, signé jeudi, ne comprenait pas le groupe terroriste Daech et le Front Al-Nosra, rebaptisé Fatah al-Cham, et leurs branches.
Il a ajouté que les groupes n’ayant pas signé l’accord ne pourraient pas non plus bénéficier d’une cessation de conflits.
« Cette trêve constitue une chance réelle pour parvenir à une solution mettant fin à ce bain de sang. Le gouvernement syrien a confiance en la Russie car celle-ci nous a beaucoup aidés dans la lutte contre les terroristes mais nous n’avons pas encore confiance en la Turquie car elle a occupé des parties du territoire syrien. Le nom des Turcs n’est mentionné dans aucun des documents signés. Sept groupes armés ont signé l’accord et ils réclament une solution diplomatique à la crise ».
Le gouvernement syrien et des groupes armés ont signé, jeudi 29 décembre, un accord de cessez-le-feu qui est entré en vigueur le 30 décembre à minuit. A peine quelques heures après l'annonce de la trêve, des combats ont opposé les terroristes aux soldats syriens.