Alep libérée, les forces syriennes ne cessent de découvrir les traces des atrocités commises par les terroristes que l'Occident qualifient toujours de "rebelles modérés". Des preuves se multiplient sur la vente d'organes enlevés sur les corps des victimes des crimes des terroristes.
Selon les témoignages des habitants " libérés" d'Alep, ces derniers avaient peur d'"être embarqués dans des ambulances", car "ces ambulances- au nombre desquels figuraient des casques blancs- étaient le moyen d'une véritable chasse à l'homme". Les blessés évacués par les ambulances "n'avaient trop d'espoir de sortir des hôpitaux avec tous leurs organes".
Abou Mohammed est l'une des victimes de ces "ambulanciers criminels".
Interviewé par Sputnik, il raconte : "Les terroristes faisaient exploser des grenades au milieu de la foule et aussitôt après, les ambulanciers étaient dépêchés sur les lieux pour "ramasser les blessés". Moi aussi, j'y étais pris au piège. On m'a embarqué dans l'ambulance et je suis sorti de l'hôpital avec un rein en moins"!
Et le témoin poursuit : "Dès qu'une frappe aérienne se produisait, les terroristes se précipitaient sur les lieux pour "évacuer les morts et les blessés". Et c'était dans les heures suivant cette évacuation, que des organes étaient prélevés aussi bien sur les blessés que sur les morts".
Selon les statistiques non officiels, environ 18.000 transplantations illégales d'organes ont été recensées dans le nord syrien (Alep). Les victimes ont toujours peur d'en parler. Interviewé par le correspondant de Sputnik, les employés des services de la médecine légale d'Alep confirment l'existence d'un trafic d'organes depuis Alep à destination de la Turquie.
L'information conclut : "Les soi-disant secouristes étrangers déployés à Alep qui avaient pour mission d'apporter des aides humanitaires aux sinistrés, n'étaient en effet que des loups déguisés en brebis. Ils "cambriolaient" les organes humains sous la supervision des médecins étrangers."