Un responsable auprès de la municipalité de la ville sainte de Qods a annoncé que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu faisait marche arrière ce mercredi 28 décembre 2016 et édulcorait ses positions dures à l’encontre du président sortant des États-Unis Barack Obama, si bien qu’il avait gelé l’ordre de construire des centaines de colonies de peuplement.
Les médias locaux font état de la décision du régime de Tel-Aviv, censée suspendre l’implantation de nouvelles colonies dans l’est de Qods et en Cisjordanie.
Selon ce rapport, les discussions, prévues quelques jours après l’adoption de la résolution à l’ONU, avaient été retirées de l’ordre du jour du comité de planification et de construction de la municipalité de Qods. Netanyahu, qui avait récemment adopté des positions dures et tenu des propos virulents contre les Américains, a pris cette décision pour enrayer la détérioration des relations entre Tel-Aviv et le président sortant américain, Barack Obama.
Auparavant, des nouvelles avaient fait état que le régime israélien envisageait d’approuver le projet de construction de milliers de colonies de peuplement à Qods, en représailles à la ratification de résolution anti-israélienne par le Conseil de sécurité de l’ONU.
La résolution de l’ONU a été approuvée le vendredi dernier par 14 pays des 15 membres du Conseil de sécurité. Les États-Unis se sont abstenus, permettant l’adoption du texte, ce qui a provoqué la colère d’Israël et des réactions momentanées qui sont restées stériles. Tel-Aviv a appelé ses ambassadeurs à la Nouvelle Zélande et au Sénégal et a annoncé suspendre son aide à ce pays africain. Mais face à un consensus international d'une si grande ampleur, Netanyahu a fini par fléchir.