Frédéric Tissot, consul général de France au Kurdistan irakien prétend que toutes les conditions sont réunies pour organiser un référendum sur le sort et l'indépendance du Kurdistan irakien.
Dans un entretien exclusif il y a quelques jours avec le consul général de France au Kurdistan irakien, la chaîne d’information France 24 lui a demandé son avis sur l’indépendance du Kurdistan. Frédéric Tissot a répondu sans hésitation qu’il ne ménagerait aucun effort pour l’organisation d’un référendum sur l’indépendance de cette région.
« Je souhaite l’indépendance seulement pour le Kurdistan irakien. Car, aujourd’hui les Kurdes ont été divisés entre l’Iran, l’Irak, la Turquie et la Syrie dont chacun a sa propre vision de l’avenir et du développement. Mais cela ne s’applique pas au Kurdistan irakien qui est plus que jamais prêt à proclamer son indépendance », a-t-il dit.
Dans l’optique de ce diplomate français, ce qui entrave la tenue d’un référendum au Kurdistan est la divergence de vue importante qu’existe entre les Kurdes eux-mêmes. Massoud Barzani a même proposé l’organisation des élections pour désigner un nouveau président du Kurdistan irakien en vue de résoudre les problèmes intérieurs des Kurdes, affirmant que lui-même ne se porterait pas candidat.
Frédéric Tissot ajoute qu’une fois les divergences dissipées, les Kurdes vont dire au gouvernement de Bagdad qu’après 100 ans de coexistence, ils ont décidé de se séparer de Bagdad.
Dans des propos provocateurs, Frédéric Tissot a souhaité devenir, même pour un seul jour, le premier ambassadeur de France dans un Kurdistan indépendant.
Tout porte à croire que le gouvernement français qui a soutenu, tout au long de ces cinq dernières années, des éléments armés et des terroristes en Syrie, projette le démembrement de l’Irak et il le déclare officiellement.