Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que Donald Trump ne voulait pas le départ de Bachar Assad.
« Moscou n’est pas encore entré en contact avec le président élu des États-Unis au sujet de la crise en Syrie mais le point positif est qu’il ne réclame pas le départ de Bachar Assad », a annoncé le chef de la diplomatie russe.
Il a ensuite affirmé que l’instauration d’un cessez-le-feu élargi en Syrie serait discutée lors des prochaines négociations, à Astana, capitale du Kazakhstan.
« La participation d’aucune délégation de haut rang n’est prévue », a-t-il ajouté.
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé, vendredi dernier, avoir proposé à son homologue turc la tenue d’une conférence sur la paix en Syrie, à Astana, capitale kazakhe.
Bien qu’aucune date n’ait été encore fixée pour cette conférence, Qadri Jamil, un leader du "Front populaire pour les changements et la libération" en Syrie, a évoqué « la deuxième moitié de janvier 2017 » comme la date de l’organisation de cette conférence.
Par ailleurs, le ministre russe de la Défense a annoncé la mort de plus de 35.000 terroristes par les raids aériens de l’aviation russe. « Les frappes aériennes de l’aviation russe ont coûté la vie à plus de 35.000 terroristes, pouvant ainsi empêcher une série de révoltes au Moyen-Orient », a-t-il déclaré, jeudi 23 décembre.
Devant des hauts responsables militaires russes, il a précisé que l’intervention militaire russe en Syrie avait prévenu la chute du gouvernement Assad.
« Les avions de chasse russes ont effectué plus de 18.800 sorties en Syrie. Ils ont détruit environ 725 camps d’entraînement, 405 ateliers de fabrication d’armes et éliminé presque 35.000 terroristes », a expliqué le ministre russe de la Défense.