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Irak: les militaires turcs vont se retirer des environs de Mossoul

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le vice-Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki (D) a rencontré l'ambassadeur turc à Bagdad, Faruk Kaymakci, le 22 décembre 2016. © Al Sumeriya News #Irak #Turquie

Lors d'une rencontre, jeudi 22 décembre 2016, à Bagdad avec le vice-Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, l'ambassadeur turc en Irak, Faruk Kaymakci, a prétendu que la Turquie respectait la souveraineté et l'intégrité territoriale irakiennes et qu'elle ne s'ingérait pas dans les affaires intérieures de ce pays.

Faruk Kaymakci a annoncé que le retrait des soldats turcs déployés dans les environs de Mossoul, était imminent. Il a également affirmé qu'Ankara était disposé à soutenir Bagdad dans sa lutte contre le terrorisme.

Nouri al-Maliki a, quant à lui, prôné la promotion des relations irako-turques et souhaité que ces relations s'inscrivent dans le sens des intérêts communs.

Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur les dernières évolutions politiques et les défis régionaux.

Cette rencontre a eu lieu alors que les relations entre Bagdad et Ankara sont tendues en raison de la présence des militaires turcs dans les environs de Mossoul. En effet, quelque 150 soldats turcs sont  déployés, depuis le vendredi 4 décembre 2015, près de Mossoul. Appuyé par 20 à 25 chars, le contingent a pris position dans la région de Bashika, au nord-est de Mossoul dans la province de Ninive.

La Turquie a déployé 4 décembre 2015 des troupes à Mossoul en Irak .@ AFP 

Le 1er octobre 2015, le Parlement turc a approuvé à une très large majorité une motion autorisant l’intervention de l’armée turque en Syrie et en Irak. Cette décision s'est heurtée à la vive réaction des responsables irakiens qui ont qualifié cette intervention d' ingérence dans les affaires intérieures de leur pays. Le gouvernement de Bagdad a considéré qu'Ankara avait violé sa souveraineté nationale. Le Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi, a appelé à maintes reprises la Turquie à retirer ses forces du nord du pays.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV