Christine Lagarde a été reconnue coupable dans l'affaire de l'arbitrage Tapie, mais elle assume toujours sa fonction en tant que directrice du Fonds monétaire international.
La Cour de justice de la République, CJR, en France, a condamné la directrice du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, sans lui imposer une peine de prison ni une amende.
Le conseil d’administration du FMI, basé à Washington, s’est dit toujours « complètement assuré » par les capacités de Lagarde pour poursuivre la direction de cette organisation.
Interviewée par des journalistes à Washington, Christine Lagarde a déclaré que le verdict de la CJR ne lui avait pas plu bien qu’il ne lui ait imposé aucune peine. Elle a toutefois affirmé qu’elle n’introduirait pas de recours contre le jugement.
« Je n’en suis pas contente, mais ce jugement devra être un point final à cet événement. Je dois ouvrir un nouveau chapitre. Je dois aller de l’avant et continuer de travailler avec ceux qui m’ont fait confiance ».
Lagarde a été reconnue coupable de « délit et de négligence par une personne de l’autorité publique dont il est résulté un détournement de fonds publics par un tiers ».
Selon Le Monde, « la Cour de justice de la République a étrillé la décision de Christine Lagarde de ne pas engager de recours à l’été 2008 lorsque est tombée une sentence arbitrale attribuant à Bernard Tapie plus de 400 millions d’euros ».
Bernard Tapie faisait partie des proches de Nicolas Sarkozy, alors président de France.
Tout en condamnant Christine Lagarde pour « négligence », la Cour de justice de la République a évoqué la « réputation nationale et internationale » de Mme Lagarde pour justifier sa clémence.