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Cessez-le-feu à Alep : Chamkhani veut des garanties des États-Unis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ali Chamkhani (D) reçoit Alexandre Lavrentiev à Téhéran, le 18 décembre 2016. ©Tasnim

Ali Chamkhani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale de la RII et coordinateur du groupe Iran-Russie-Syrie, a souligné la nécessité d’obtenir des garanties sur le maintien du cessez-le-feu à Alep et le retrait des rebelles armés. En effet, les États-Unis et certains pays du golfe Persique se sont montrés déloyaux au cours des négociations passées.

Lors d’une rencontre ce dimanche après-midi à Téhéran avec Alexandre Lavrentiev, envoyé spécial de Vladimir Poutine, Ali Chamkhani a évoqué la victoire de l’armée syrienne à Alep comme le résultat de la coopération Iran-Russie-Syrie et de l’axe de la Résistance. « La libération d’Alep a une nouvelle fois jeté un coup de projecteur sur le soutien politique, médiatique et militaire de l’Occident et de ses alliés arabes aux groupes takfiristes, autrement dit au terrorisme », a-t-il indiqué.

Il a détaillé la stratégie de l’Iran pour évacuer des villes de Fouaa et Kafaria les derniers terroristes et les populations qui n’ont toujours pas fui Alep, notamment les blessés et les personnes âgées, et précisé que « le réseau de presse de l'axe arabo-israélo-occidental divulgue des informations faussées sur les pertes humaines à Alep et rien n’est dit sur l’urgence d’évacuer les blessés et les personnes âgées des villes de Fouaa et Kafaria, encerclées depuis trois ans par les terroristes ».

Les États-Unis et certains pays du golfe Persique n’étant pas dignes de confiance, il a mis l’accent sur la nécessité d’obtenir de leur part des garanties sur le maintien du cessez-le-feu à Alep : « Le potentiel existant devrait être employé pour augmenter les secours et les aides humanitaires à la population étrillée d’Alep et instaurer la sécurité et les conditions favorables à la mobilisation populaire. »

Depuis le déclenchement du conflit syrien, Téhéran, Moscou et Damas ont conjugué leurs forces et créé une alliance pour lutter contre le terrorisme qui a bien fonctionné. Étant donné les complications survenues au niveau politico-militaire dans le conflit syrien, cette coopération tripartite et l’adoption de stratégies communes s’avèrent plus que jamais indispensables.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV