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Trump changera-t-il l'attitude américaine envers le régime israélien ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Donald Trump, président élu américain, à côté de David Friedman, candidat favori au au poste d'ambassadeur des États-Unis en Palestine occupée. (Photo d'archives)

Donald Trump, président élu américain, a dit vouloir désigner l'avocat David Friedman, partisan du régime israélien, au poste d’ambassadeur en Palestine occupée.

Friedman est désigné à ce poste alors qu’il plaide pour le transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods, une mesure qui dépasserait la ligne rouge des Palestiniens et entraverait toute solution à deux États dans les Territoires occupés.

Lors de sa campagne électorale, Trump avait promis que « s’il était élu président des États-Unis, il reconnaîtrait Qods comme capitale d’Israël », une décision qui changerait pour des décennies la politique américaine dans la région.  

Friedman avait auparavant déclaré qu’il était d’avis que la colonisation israélienne n’était pas illégale et qu’il était contre l’interdiction de la colonisation en Cisjordanie et à Qods-Est, une prise de position qui va à l'encontre des discours que les États-Unis tiennent depuis des décennies sur la question.

Une frange des républicains américains demandent depuis longtemps le transfert de la chancellerie de Tel-Aviv à Qods et la reconnaissance de cette ville comme la capitale du régime israélien.

Et ce, alors que les précédentes administrations américaines, qu'elles fussent démocrates ou républicaines, se soustrayaient à prendre une quelconque décision.

Le Congrès américain a adopté en 1995 une loi ordonnant le transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods, mais depuis son adoption elle a été reportée par les présidents américains tous les 6 mois.

Comme ses prédécesseurs, Bill Clinton et George W. Bush, l’actuel président américain, Barack Obama, a considéré, le 2 décembre, qu'un déplacement de l’ambassade américaine à Qods constituerait une menace sécuritaire.

D‘autre part, alors que la solution à deux États fait partie, depuis quelques années, de la politique étrangère des États-Unis, Friedman a mis l’accent il y a peu sur la nécessité de renoncer à cette solution.

Dans le même temps, la position de Trump envers Israël n’est pas claire. Il avait pendant longtemps plaidé pour des négociations entre les Palestiniens et Israéliens.

Trump avait provoqué, il y a un an, la critique de la coalition des juifs républicains pour son refus de reconnaître Qods comme capitale israélienne.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV