Le représentant permanent de l’Iran auprès des Nations unies a adressé une lettre au secrétaire général de cette instance Ban Ki-moon dans laquelle il a écrit que du point de vue de l’Iran, la prolongation de dix ans de la loi « D'Amato bis » par le Congrès américain, viole les engagements américains pris dans le cadre du Plan global d’action conjoint.
« Pour le gouvernement iranien, le récent projet de loi du Congrès américain prolongeant de dix ans les sanctions anti-iraniennes contredit les engagements pris par Washington dans le cadre de l’accord sur le nucléaire iranien », a déclaré l’ambassadeur de la RII à l’ONU, Gholam Ali Khoshrou, en s’adressant à Ban Ki-moon.
En vertu des articles de l’accord Iran/5+1, les États-Unis, en tant que signataires dudit accord, se sont engagés à ne plus renouveler ni adopter de nouvelles sanctions à l’encontre de l’Iran, peut-on lire dans cette lettre.
M. Khoshrou a précisé que par la prorogation de dix ans des sanctions contre l’Iran, les États-Unis désobéiraient aux clauses du Plan global d’action conjoint qu’ils se sont engagés à respecter ; ils seraient, donc, responsables des conséquences et des retombées négatives d’une telle démarche.
Ladite lettre demande au secrétaire général de l’ONU d’appeler toutes les parties signataires de l’accord nucléaire, notamment les États-Unis, à respecter leurs engagements. Ban Ki-moon y est prié de remettre un rapport au Conseil de sécurité sur la récente décision du Congrès américain et d’autres cas de non-respect de l’accord nucléaire.