« Les groupes armés se préparent à se rallier en Syrie à al-Qaïda au cas où le président élu américain, Donald Trump, leur retirerait le soutien des États-Unis », a écrit samedi le quotidien The Washington Post.
Dans son édition du 3 décembre, Le Washington Post énumère les scénarios qui pourraient être envisagés par des dizaines de milliers de rebelles armés en Syrie, si Trump appliquait à la lettre toutes les promesses faites pendant sa campagne électorale, à savoir la fin du soutien américain aux groupes terroristes qui agissent en Syrie en combattant le gouvernement du président Bachar al-Assad et la Russie.
Selon le journal, tandis que les groupes armés envisagent la possibilité d'un rapprochement à al-Qaïda, les autorités américaines sont en train d'examiner les conséquences d'un tel rapprochement des groupes armés avec al-Qaïda et d'autres groupes terroristes qui sont armés et financés par les pays arabes du sud du golfe Persique.
Trump avait bien annoncé, dans son discours électoral, son opposition à la politique de l’administration Obama. Il estimait que les États-Unis ne pouvaient plus continuer de s’opposer au gouvernement syrien dont l’armée combat Daech.
La position officielle des États-Unis est totalement inversée. Elle passe de celle d’Obama, qui réclamait avec obstination le départ du président Assad, à celle de Trump, qui veut l’aider à rester au pouvoir. Conséquence inévitable: la défaite des adversaires du président syrien qui comptaient, en prenant les armes et en usant d’actions terroristes, le renverser et conquérir le pouvoir, avec l’aide des pays occidentaux, dont les États-Unis.
Le Washington Post cite le lieutenant général à la retraite Michael Flynn, nommé au poste de conseiller à la sécurité nationale par Donald Trump. Il dit que la coalition entre les groupes armés en Syrie et les groupes extrémistes a commencé depuis longtemps grâce aux aides de Washington aux anti-Assad.
