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Face à Daech, l'armée koweïtienne est en état d'alerte

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les chars de l'armée koweïtienne (Photo d'illustration)

 

Les officiers de l'armée koweïtienne se seraient réunis avec les membres du Corps des Gardiens de la RI ( Pasdaran) à Kerbala. Le sujet de la réunion? La sécurité. 

Cité par Jam News, le web site égyptien "Bawbat al-Qahira" affirme détenir des informations selon lesquelles la rencontre aurait réuni les membres du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, les officiers de l'armée koweïtienne et du ministère koweïtien de l'Intérieur, ainsi que les commandants de la Mobilisation populaire irakienne (Hachd al-Chaabi). Cette rencontre aurait eu lieu en marge de la cérémonie de l'Arbaïn à Kerbala.

 

"L'ordre du jour de la réunion consistait à préparer le Koweït à faire face à de nouvelles évolutions et surtout à l'émergence de Daech sur le territoire koweïtien". Suivant le site, le Koweït craint de ne pas pouvoir contenir les attaques terroristes et pense créer des forces mobilisées, identiques à celles formées en Irak. 

Le Premier ministre irakien avait averti les Saoudiens et les autres Etats du golfe Persique qu'une fois chassé d'Irak, Daech s'installerait en Arabie saoudite et dans les autres pays du bassin sud du golfe Persique. 

Selon des informations concordantes, Daech envisagerait de pénétrer en territoire koweïtien, s'il échoue à Mossoul. Daech dont les liens avec le parti Baas dissout sont avérés, convoite le Koweït et ne cache pas son désir d'occuper ce pays comme le souhaitait Saddam.

Le ministère koweïtien de l'Intérieur avait, récemment, fait part de l'assassinat suspect de Sabah al-Sabah, un des proches de l'Emir du Koweït, avec deux autres personnes dans un appartement à Houli, une ville koweïtienne. 

Les sources koweïtiennes ont prétendu qu'il ne s'agissait pas d'un acte terroriste perpétré par Daech. Il s’agirait plutôt d’un crime commis par un ressortissant indien qui aurait voulu voler le cheikh Sabah al-Sabah selon la version officielle.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV