Les options du président américain élu, Donald Trump, pour les postes de conseiller à la sécurité nationale et de directeur de la CIA sont bien dangereuses et témoignent de l’approche non constructive des Etats-Unis envers les pays musulmans et alliés des Etats-Unis.
Le Washington Post écrit dans un rapport que Donald Trump avait choisi des "faucons" pour des postes clés au sein de son gouvernement.
"Le peuple américain espère que Donald Trump ne mettra pas fin aux alliances des Etats-Unis à travers le monde. Des options comme le général Michael Flynn, pour le poste de conseiller à la sécurité nationale ou encore Mike Pompeo pour celui de directeur de la CIA laissent présager une approche contreproductive à l’égard des Musulmans", écrit le journal qui revient sur le parcours du général Flynn.
"Michael Flynn, le conseiller proche de Trump lors de sa campagne électorale est un spécialiste en lutte contre Al-Qaïda et d’autres réseaux extrémistes en Irak et en Afghanistan. A l’époque où il était à la tête du service de renseignements militaires américains, Michael Flynn avait justement mis en garde contre le fait que les menaces terroristes ne seraient pas éliminées après la mort de l’ex-chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden". "Flynn s’est attiré l'attention des Américains en tenant un discours hostile à l'Islam. Il a présenté l’Islam non pas comme une religion mais comme une idéologie politique qui se cache derrière ce qu’on appelle « la religion »".
Le Washington Post s’est penché ensuite sur les positions de Mike Pompeo en disant qu’il était l’un de ceux qui avaient prétendu que les services secrets américains s'étaient affaiblis après les attaques contre le consulat américain à Benghazi en 2011, et qui réclament la mise en place d’une grande base de données composée de renseignements personnels des citoyens.
Pompeo est aussi l’un des farouches partisans des méthodes violentes d’interrogatoire. Le rapport du Washington Post ajoute que les politiques de Trump concernant la lutte contre Daech et d’autres groupes extrémistes sont ambiguës. La nomination de Michael Flynn et Mike Pompeo montre quand même que son administration pourrait suivre des politiques qui éloigneraient les alliés musulmans des Etats-Unis, de Washington.
Par le terme " musulman", le journal désigne surtout l'Arabie saoudite, le Qatar et leurs alliés.