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Les Sud-Coréens ne décolèrent pas et réclament le départ de leur présidente

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les manifestants brandissent des pancartes appelant à la démission de la présidente Park Geun-hye, à Séoul, le 19 novembre 2016. ©AFP

Des dizaines de milliers de personnes sont descendues aujourd’hui, samedi 19 novembre 2016, dans les rues de la capitale sud-coréenne et d'autres villes du pays pour réclamer une fois de plus le départ de la présidente Park Geun-hye.

Les organisateurs annonçaient ce matin attendre un demi-million de manifestants pour Séoul et quasiment le même nombre pour les autres villes.

Ces protestations monstres de la population ont rencontré une vive opposition de la part des parlementaires sud-coréens.

Quoi qu’il en soit, la présidente Park est devenue plus qu’impopulaire dans son pays ; elle qui refuse de démissionner et qui est accusée d’avoir laissé certains de ses proches s’immiscer dans les affaires intérieures du pays.

Le scandale vient plus précisément de l’affaire Choi Soon-sil, une vieille amie et confidente de la présidente Park.

Choi Soon-sil a été arrêtée au début du mois de novembre pour fraude et abus de pouvoir. Âgée de 60 ans, elle est soupçonnée d’avoir usé de son entregent et de l’influence de la présidente pour contraindre de grands groupes industriels comme Samsung à lui verser d’importantes sommes d’argent supposées alimenter des fondations.

Alors que la présidente a présenté à plusieurs reprises ses excuses aux Sud-Coréens, ces derniers ne veulent pas en entendre parler et descendent massivement dans les rues pour réclamer sa démission depuis 4 semaines déjà.

La Corée du Sud n’avait pas connu une protestation de cette ampleur depuis les années 80.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV