L’ambassadeur saoudien aux Nations unies a déclaré que tant que son pays ne recevrait pas de demande officielle de la part du gouvernement du président yéménite démissionnaire, il ne respecterait pas la trêve.
Abdallah Al-Mouallimi, ambassadeur d'Arabie saoudite à l'ONU, a souligné que la trêve annoncée par le secrétaire d’État américain John Kerry ne serait acceptée par le gouvernement saoudien que lorsque le président démissionnaire yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi demanderait à Riyad de la respecter.
Dans un entretien avec la chaîne Al-Arabiya, il a dit : « La coalition saoudienne a actuellement une présence militaire au Yémen à la demande du gouvernement yéménite, et concernant la trêve, tout dépendra de l’avis du gouvernement de Mansour Hadi. »
Il a par ailleurs affirmé que les consultations et les contacts constants entre les États-Unis et la coalition saoudienne sur toutes les questions liées au Yémen, dont le cessez-le-feu, se poursuivaient toujours.
La trêve annoncée par John Kerry est entrée en vigueur hier, jeudi 17 novembre, sans l’aval du gouvernement démissionnaire yéménite ; depuis elle a été, à maintes reprises, violée par la coalition saoudienne.
Le gouvernement démissionnaire avait déjà annoncé qu’il ne respecterait pas le cessez-le-feu établi par le secrétaire d’État américain John Kerry.